Départ pour le festival SXSW 2024, à Austin 🇺🇸! Très heureux de pouvoir une nouvelle fois participer à cet évènement, après les éditions 2012 et 2022, qui rassemble pendant une semaine les acteurs des écosystèmes culturels et créatifs du monde entier
Il sera évidemment beaucoup question d'IA et de R/AR mais aussi de toute une série d'autres thématiques liées à l'innovation, au sens large, à l'éducation, aux enjeux fondamentaux concernant l'évolution de nos démocraties à l'ère numérique, au rôle des plateformes, à celui de la décentralisation (blockchain, web3, etc) ... ainsi que des panels un peu plus rock&roll comme l'impact des psychédéliques en microdosage sur la créativité ou encore des bonnes pratiques mises en place par le business du cannabis pour améliorer l'expérience utilisateur dans le retail (si, j'vous jure c'est vraiment des panels qui auront lieu 😅)
Bref, la semaine va être chargée et c'est donc avec plaisir que j'accompagne sur place les membres de la délégation Fédération Wallonie-Bruxelles | Wallonie-Bruxelles International (WBI) | Wallonia Export & Investment Agency , avec entre autres Sebastien Nahon | salvatore bordonaro | Matei Mancas | Bruno Dumas | Pierre Collin | Maite Debry | Gilles Bazelaire | Julie Mouvet | Alexandra GERARD 🔜 SXSW | Michael Barngrover | Gérôme Vanherf | Héloïse Devaux | Coralie Doyen | Xavier Péters | Laurent Burton | Jean-Paul Talbot | Marie-Alix Côme | Philippe Delcourt | John Osborn | Maxime Van Cauter | Paul Hyvernat 🎨 hashtag#SXSW | Austin 2024
Lors d'une première conférence soutenue et animée par Kelsey Noonan de Pivotal Ventures, la fondation de Melinda Gates, plusieurs sujets ont été abordés en lien avec les adolescents et la technologie. On a évoqué les craintes des adolescents d'être trop visibles et les défis liés à l'amitié, surtout vers 22 heures. On a également discuté du phénomène des jeunes qui "hackent" les personnes plus âgées, ce qui a été considéré comme non problématique voire sain.
L'industrie technologique a été critiquée pour avoir créé un piège dans lequel les adolescents se retrouvent pris, et un autre business model a été évoqué pour les aider à s'en sortir. Il a été souligné que les adultes, et en particulier les producteurs de contenu, ont tendance à parler beaucoup des jeunes, mais les écoutent paradoxalement très peu.
La notion de "solution rapide" a été critiquée, l'idée d'arrêter de regarder son téléphone comme solution à tous les problèmes a été qualifiée de "naze". En comparaison, on a évoqué l'invention de l'automobile qui, malgré les accidents qu'elle provoquait, n'a pas été supprimée. Au lieu de cela, des mesures de sécurité comme les ceintures, les airbags et les cours de conduite ont été mis en place. Il a été suggéré que nous devrions chercher à limiter les risques liés à la technologie plutôt que de supprimer les appareils.
Nous sommes à la veille d'un changement majeur basé sur la collecte de données directement depuis nos cerveaux. Cela pourrait donner un avantage concurrentiel à ceux qui peuvent se permettre des implants neuronaux invasifs, leur permettant d'avoir un accès instantané à des informations. Cela pourrait creuser le fossé entre ceux qui ont accès à ces technologies et ceux qui n'y ont pas accès, non seulement en termes d'information mais aussi d'organisation de l'information. Une question pertinente a été posée lors d'une discussion sur l'autisme : l'industrie ne devrait-elle pas d'abord aider ceux qui en ont besoin, plutôt que ceux qui peuvent se le permettre ?
Il est important d'utiliser l'intelligence artificielle (IA) et la réalité étendue (XR) comme des outils supplémentaires dans le processus de création. Des films des années 90 comme Roger Rabbit et The Mask peuvent inspirer l'utilisation de la VR. Pour mieux comprendre leur utilisation, suivre des personnes qui utilisent ces outils sur les réseaux sociaux est recommandé. RunwayML est un outil d'IA qui permet de gagner du temps pour la création d'une publicité ou d'un film. Bien que ces outils ne soient pas encore prêts pour le grand écran, ils peuvent être utilisés pour la télévision ou le numérique. Les artistes sont conseillés d'expérimenter avec ces outils et de décider s'ils restent dans leur processus de création. Si ces outils se développent bien, ils seront plus éthiques que de mettre en scène des humains ou des animaux qui risquent d'être blessés lors du tournage.
La consommation d'alcool est en train de connaître une transformation significative, particulièrement parmi la génération Z aux États-Unis, où l'utilisation du cannabis en tant que moyen de socialisation est de plus en plus répandue. Cette génération a été témoin des dommages qu'une consommation excessive d'alcool peut causer, ayant vu les effets sur la génération qui les précède. Cette prise de conscience a conduit certaines personnes à choisir de ne pas consommer d'alcool pendant la semaine, du lundi au jeudi, comme une mesure proactive pour leur santé.
Cependant, cette décision ne se traduit pas nécessairement par une sobriété totale. Au contraire, elle illustre un mouvement vers une consommation modérée et consciente. L'objectif est de trouver un équilibre qui permette de profiter des plaisirs de la vie sans compromettre la santé ou le bien-être.
Dans ce contexte, les boissons non alcoolisées gagnent en popularité et deviennent une composante commune des bars et des magasins. Le défi est de les positionner de manière à les rendre attrayantes pour les consommateurs. Ces boissons ne sont pas seulement destinées à ceux qui choisissent la sobriété, elles offrent une alternative pour ceux qui souhaitent modérer leur consommation d'alcool.
Les bars, en particulier, commencent à reconnaître l'importance de vendre des boissons qui rendent les gens heureux, plutôt que de simplement pousser la consommation d'alcool. Les boissons non alcoolisées peuvent contribuer à augmenter la marge bénéficiaire, avec des cocktails non alcoolisés vendus à des prix relativement élevés. De plus, elles peuvent également augmenter la durée de séjour des clients dans les bars, ce qui peut entraîner une consommation plus importante.
Un concept clé qui émerge de cette tendance est celui de "l'hospitalité inclusive". Il s'agit d'inclure tout le monde dans l'expérience de consommation, y compris ceux qui ne consomment pas d'alcool, comme les femmes enceintes. Les boissons non alcoolisées offrent une alternative possible et non exclusive.
Il est intéressant de noter que les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas aussi familiarisés avec les cocktails traditionnels comme le Cosmopolitain ou la Margarita. Cela représente une opportunité pour les fabricants de boissons non alcoolisées de créer de nouveaux produits qui répondent aux goûts et aux préférences de cette génération.
En conclusion, la sobriété n'est plus considérée comme une dichotomie binaire entre boire ou ne pas boire. Il y a une prise de conscience croissante de l'importance de la consommation consciente et modérée. Cette tendance offre des opportunités non seulement pour les individus de prendre des décisions plus saines, mais aussi pour les entreprises de proposer des alternatives non alcoolisées attrayantes.
Belle session d’empowerment
Conseils pour une jeune femme entrepreneuse qui doit se lancer dans un monde du business dominé par les hommes
Croire en son intuition et se faire confiance. Croyez en vos tripes Ne laissez personne vous dire ce que vous devez faire Osez prendre sa place. Si quelqu’un vous coupe la parole, lui répondre, ne pas se laisser faire.
En conclusion, Je ne peux que plussoyer à cette excellente analyse du patron de Bpifrance , auprès de qui nous avons pu bénéficier d’un briefing quotidien lors du festival.
Les années « grasses » sont terminées pour certains pans des industries créatives, la desintermediation va s’accélérer (il y a 10 ans on aurait dit uberisation) et de gros acteurs vont immanquablement devoir s’adapter, ou disparaître (et malheureusement les médias de service public sont en route première ligne)
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