Inutile de vous dire que lorsque Nintendo nous a contacté pour tester son nouveau jeu, nos tympans ont eu du mal à s’en remettre.
Capucine (12 ans) et Célestine (8 ans) ont donc testé le nouveau jeu de Nintendo, sur la Switch. Avec le Labo (variety kit et robot kit), elles ont pu construire elles-mêmes leurs propres objets connectés, de façon ludique et intelligente. Retour d’expérience. Passé le moment d’excitation initial, nous nous sommes posés la question de savoir comment les enfants allaient réagir quand ils verraient … qu’il fallait vraiment tout construire soi-même avant de commencer à jouer. Même si elles aiment bien bricoler, nous savons aussi que leur attention et leur concentration sont souvent assez limitées, et que pour qu’elles passent réellement du temps sur une activité, celle-ci à vraiment intérêt à les passionner. Au risque de changer très vite de sujet et de passer à autre chose (genre, se remettre sur Snapchat ou checker Instagram). ## Challenge accepté (et brillamment) relevé ! Avant tout, nous avons discuté avec les enfants des conditions selon lesquelles nous allions faire ce test. Nous n’avions en effet pas de [Switch[(https://www.nintendo.be/fr/Nintendo-Switch/Nintendo-Switch-1148779.html) à la maison, et comme il était hors de question d’accepter d’en recevoir une gratuitement (cfr. notre « à-propos »), nous avons demandé à Nintendo de prévoir la boîte de retour afin de pouvoir la renvoyer une fois le test terminé. Nous avons toutefois laissé la porte ouverte à un éventuel achat de la Switch, si vraiment l’expérience devait s’avérer concluante. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que si Noée (14 ans) n’a pas du tout accroché (je ne me faisais pas de grandes illusions) Capucine et Célestine se sont elles découvertes une vocation de mécano 💪 🤓 ! Dans l’ensemble, comme vous pouvez l’entendre dans le podcast ci-dessus, l’expérience a vraiment été enrichissante. Les filles ont adoré « mettre les mains dans le cambouis », même si celui-ci n’était fait que de carton, de ficelles et d’élastiques. Elles y ont passés un temps réellement impressionnant, avec une assiduité que je n’aurais pas osé imaginer … Le coté do-it-yourself mélangé à la technologie et aux écrans de la Switch et la télé est assurément fort malin de la part de Nintendo. L’appropriation du device n’en n’est que renforcée et je crois que nous n’échapperons pas à l’achat de la Switch dans les semaines à venir (à voir quand même si d’autres jeux suscitent le même enthousiasme et confirment l’intérêt de l’investissement)
les +
super expérience de « construction pour de vrai » la combinaison carton-technologie connectée, (la canne à pêche est vraiment bluffante de réalisme) la qualité du carton et des découpes, la pédagogie et l’interactivité dans la construction. une activité qui peut être familiale, mais pas forcément puisque les consignes sont claires et facilement compréhensibles. La présence d’un adulte n’est utile que pour lancer l’activité (et éventuellement rattraper une étape mal négociée) la durée de jeu et l’implication des enfants, vraiment impressionnantes
les -
la quantité de déchets en carton. Beaucoup de planches disposent d’éléments superflus qui n’entrent pas dans la réalisation des objets. D’une manière générale, le volume de carton est énorme et prend de la place à stocker entre deux sessions de jeu. la batterie de la Switch, qui doit être rechargée dans son socle et empêche donc de continuer à suivre les indications de montage, provoquant un arrêt forcé du jeu le temps de la recharge. le prix: 50€ pour le kit de base (6 objets) et 60€ pour le robot. Sans compter la Switch (300€). Pour en avoir discuté avec d’autres parents, il semblerait plus judicieux d’avoir une boite de base avec 3 objets (pour 25€, par exemple), question de pouvoir tester avant d’acheter d’autres modules (réflexion valable aussi pour les cadeaux d’anniversaire, dont le prix moyen s’approche plutôt des 20€)
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