(...) "Imaginez un peu : en adoptant le principe bouddhiste d'impermanence, nous pourrions concevoir des technologies qui privilégient l'expérience directe du moment présent plutôt que la captation par écran. Cela encouragerait un détachement vis-à-vis des appareils, améliorant la santé mentale et enrichissant les interactions sociales. Cela influencerait également des comportements en ligne plus éthiques, guidés par le karma, avec une empreinte digitale consciente et positive. L'intelligence artificielle, imprégnée de compassion, répondrait éthiquement aux besoins humains, et les pratiques de maintenance inspirées du Zen mettraient l'accent sur la qualité et le soin dans le développement technologique. L'adoption de principes économiques bouddhistes favoriserait en outre des modèles économiques en réseau axés sur l'interdépendance et la durabilité. Cette approche, a d’ailleurs influencé des pionniers technologiques comme Steve Jobs. Profondément marqué par le bouddhisme zen lors de son voyage en Inde en 1974, Jobs a intégré des principes de simplicité et de concentration dans sa vie et son travail. Et c'est peut-être là le véritable progrès qu'il nous faut — un retour aux sources pour aller de l'avant."
Marie Dolle