Pour rien au monde les fans de nouvelles technologies ne louperaient cet évènement annuel, le CES, le Consumer Electronics Show, qui se tient habituellement à Las Vegas, capitale du jeu et de la démesure et qui cette année, COVID oblige, a été forcé de complètement se dématérialiser, avec des présentations de produits et des conférences 100% en ligne.
Un changement d'organisation qui ne se fait pas sans mal et qui force les exposants, moins nombreux que les années précédentes, à rivaliser de créativité et d'imagination pour réussir à mettre en évidence leurs nouveautés. Sachant que le CES sert aussi souvent de ballon d'essai pour nombre de gadgets, qui trouvent dans les coulisses de la conférence leurs futurs potentiels investisseurs, mais qui faute de réelles interactions cette année dans la version 100% sur internet, ne verront sans doute jamais le jour.
Pour tenter de pallier ce manque de relations humaines et de proximité entre les startups, les fans de technologies, les médias et les investisseurs, une initiative baptisée "Village Francophone", regroupant plusieurs dizaines de "hub créatifs" dans les 85 pays de francophonie, a vu le jour, offrant ainsi de la visibilité à 400 jeunes pousses. Une quinzaine de startups wallonnes ont ainsi la possibilité de présenter leurs produits et services
Le programme des pitchs est disponible ici, et se déroule jusqu'à ce jeudi 14 janvier.
Ce dispositif, soutenu par l'AWEX, Digital Wallonia et l'Agence du Numérique, a pour vocation à être reproduit à l'occasion d'autres conférences et salons du même type, au delà-même des conditions sanitaires actuelles, afin d'allier présence physique et numérique au bénéfice des écosystèmes créatifs et entrepreneuriaux de toute la Francophonie.
Pour aller plus loin:
La discussion autour de ce CES "virtuel", dans l'Open Newsroom